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La vie est belle

by Bastringue général

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1.
Déjà petit je voulais rester au fond de la classe, m'inventer des histoires, rêver mon monde en face. M'improviser une vie ou rien n'est interdit, ou l'on tire les leçons des choses que l'on choisi. J'voulais tester des truc incroyables jamais vu, voir du pays,et quitte à tomber des nue inventer ma vie, ma seule et unique sans dieux ni maître , sans juge ni critiques flics. J'voulais pas des vos leçons , de vos prison, de vos matons, pas d'vôtre vision dl'a carotte et du bâton. J'voulais parcourir le monde loin de vos écoles profiter de tout ça avant la grande cabriole. J'voulais qu'on me laisse mes faux pas, qu'on me laisse me planter loin des routes balisées, stériles et usées, j'voulais des chemins de traverse pour traîner mes souliers loin de vôtre réalité et continuer à chanter. la vie est belle J'voulais quand je serais grand vivre des histoires de romans, j'rêvais d'être le Kid ou le frangin d'Peter Pan. J'voulais dans ma vie des héros de papier, des Kerouac des Rimbaud qu'on me parle de beauté . J'voulais qu'on me parle de musique, de voyages en Afrique, entendre et voir que des choses fantastiques . J'voulais des artistes de rue, des divas et du cirque des couleurs inconnues loin de vôtre tristesse cynique . Mais ils ont visser sur ma tête un bonnet d'âne et d'année en année, mes rêves se sont fanés, boutons de fleurs à clos à jamais, condamné à garder ses couleurs enfermées. Mais jamais n'est pas un mot que les rêves comprennent endormis dans leur écrin ils attendent qu'on vienne arroser leurs racines de la fureur que l'on traîne et hurler à la lune cette joyeuse rengaine. la vie est belle J'veux qu'on me laisse mes échecs, je ne finirais jamais mat et quitte à passer pour un fou, je veux me battre contre Goliath j'veux qu'on me laisse mes défaites, j'donnerai jamais la patte dans vos certitudes j'viendrai filer des coup d'savate. J'viendrai remettre les pions en place pour une nouvelle partie avec de nouvelles règles, une nouvelle stratégie car rien n'est jamais écrit à l'encre indélébile ou gravé dans la pierre, comme vos commandements débiles. Laissez moi mes péchés, remballez vôtre vertu. Laissez moi tenter le diable, et ce fruit défendu, le croquer à pleine dent, j'en serai jamais repu, du plaisir, du savoir et de la joie de l'imprévu. Laissez moi avoir tort, laissez moi me tromper. Laissez moi perdre le nord, laissez moi perdre pied, du fond du trou je vous regarderai tomber des nues, les rêves seront loi et les rois seront déchus. Et la vie sera belle J'veux qu'on me laisse mes faux pas,qu'on me laisse tout mes rêves, mes impairs, mes bavures, être un mauvais élèves. J'veux m'enivrer de vivre , me saouler au monde, et quitte à vivre le pire, trinquer à chaque seconde. car la vie est belle
2.
En coulisse 03:44
Elle ferme les yeux , comme on tire les rideaux pour changer de décors, reprendre son rôle elle ferme les yeux, comme on tire les rideaux pour oublier ce corps, et danser à nouveau. En coulisse elle esquisse sur les pointes quelques pas entre-chats et pas de deux dans sa tête s' entrelacent, ça va vite , c'est grisant, et dans tout l'opéra son rire s'envole quand ses peines s'effacent. Portée par le rythme qui tape contre ses tempes elle envoie valser ce corps tout cassé. Arabesque, demi-pointes, envolées étourdissantes que le monde est joli quand on a les yeux fermés. Elle ferme les yeux comme on tire les rideaux se retire en coulisse, oubliant son fardeau. Elle ferme les yeux et la musique sur sa peau qui doucement glisse , l'entraîne à nouveau. et elle danse Elle ferme les yeux comme on tire les rideaux, elle n'a plus rien à faire de ce parterre d'idiots. Elle ferme les yeux et comme un vague écho dans la fosse l'orchestre qui va allegro. Elle refait en songe ces gestes milles fois répétés première, seconde , enroulés et jetés. Repousser les limites pour réjouir le balcon jusqu'au bord de la fracture, jusqu'au dernier plongeon. Jusqu'à cette chute fatale qui lui brisa les os qu'elle revoie encore et encore derrière ses yeux clos. Triste révérence au milieu du ballet dernière danse, dernier acte , dernière envolée. Elle ferme les yeux comme on tire les rideaux se retire en coulisse , oubliant son fardeau. Elle ferme les yeux, et la musique sur sa peau qui doucement glisse, l'entraîne à nouveau. et elle danse Mais la scène est loin d'être un long lac tranquille où de grands oiseaux blancs pataugent gaiement, où les petits rats deviennent cygnes, tous un peu noirs tous un peu blancs. Prend garde mon Icare mon étoile filante à tant brûler la vie on y laisse des plumes l'art est beau mais les planches glissantes et les rêves qui s'envolent laissent place à l'amertume. Elle ferme les yeux comme on tire les rideaux se retire en coulisse, oubliant son fardeau. Elle ferme les yeux et la musique sur sa peau qui doucement glisse, l'entraîne à nouveau. et elle danse
3.
Le capitaine ce soir n'nous mènera pas à bon port Il a forcé sur le tafia mais il est debout encore. C'est qu'il tient la marée ce vieux loup de bistrot Car à force d'écluser il est toujours à niveau. Si je bois encore une tasse j'vais m'affaler comme la grande voile Encore finir en carafe, en fait d'hiver dans l'journal. Mais quand t'es en cale sèche, les copains te r'mettent à flot Si je finis l'nez dans l'caniveau ce sera pas d'la faute à rousseau. On s'accroche au bastingage quand on a l'vent en poupe Que ça souffle dans les cordages qu'on a trop salé la soupe Simouns, Levanter, Sirroco ou Mistral Peu importe le vent que l'on a dans les voiles. On garde le cap malgré le ressac En se serrant les coudes quand ça tangue dans les écoutes Et quelle soit longue ou bien courte pleine d'embûches, coûte que coûte On en prendra toujours une dernière pour la route. Un shot de tord boyaux Des clopes et l'odeur du perco Sur le zinc on trinque, chacun son argot Tournée générale à la santé du populo Y a pas que des beautés parmi dans cette bande d'éclopés, Y'en a des moches et des bien gratinés. Tous ces crânes en peaux d'fesses est ces chauves du clapet Qui refoulent du bec comme s'ils avait bouffé des pieds. Certains caressent l'espoir d'aller trinquer du nombril Avec une p'tite pépée d'un soir, se chatouiller le pistil. Ca les changera un peu de cette pauvre veuve poignet Elle en a vu de toute les couleurs de toute les tailles ça l'a usée. Alors y a du raffut dans l'rafiot dès que passe devant l'bistrot Une demoiselle mieux roulée que la rombière de c'rince goulot. Comme elle osera jamais rentrer et qu'on est pas près d'sortir On retourne se saouler, les rats ne quittent jamais l'navire. On rêve pas du grand amour pour se faire passer la corde au cou. Juste un peu de tendresse oublier la vie et ses sales coup Et réchauffer nos tristes âmes dans le doux jardin d'Eden D'une de ces drôle de dame allez René remet la même! Un shot de tord boyaux Des clopes et l'odeur du perco Sur le zinc on trinque, chacun son argot Tournée générale à la santé du populo Combien de mondes on ici été refaits Sur le bord de ce comptoir dans nos nuits enivrées Combien de rivages abordés, d'aventures inventées De mers écumées et de tempêtes essuyées. Cette drôle de la flibuste c'est sûrement pas le haut du panier. On s'ra jamais riches comme Crésus à vivre comme des boucaniers. On est toujours prêts à larguer les amarres, Au premier coup d'semonce on fait péter l pinard Et quand au petit matin le soleil pointe son nez On quitte le rad ou l'on avait jeté l'encre. On s'en va en chantant "à poil le tôlier" Du roulis sous les pieds et la joie dans le ventre ! Un shot de tord boyaux Des clopes et l'odeur du perco Sur le zinc on trinque, chacun son argot Tournée générale à la santé du populo
4.
Toi l'alcoolo, la sangsue du comptoir, Le sale con, l'abruti notoire, Toi qui craches sans égard sur les beurs et les noirs Du fond de ton rad pourris regarde toi dans le miroir. T'es plutôt lourd comme garçon et je peux te dire que je pèse mes mots T'as le cerveau dans le caleçon, une haleine de charclot Les pauvres filles que t'abordes avec des gros mots Ca m'étonnerais qu'elles finissent un jour dans ton pageot. La belle et la bête c'est un conte pour marmot Les princesses ça embrasse jamais les crapauds. Tu resteras toute ta vie un vilain p'tit cannard A patauger dans ta marre de ricard. Toi l'obsédé , l'imbibé de porno, Qui tous les jours se la fait tranquilou en solo Comme d'ailleurs aurait dû le faire ton père Ca aurait fait un pervers de moins sur la terre. Et comme t'arrives à rien dans ta petite vie pérave Tu veux tenter ta chance à l'autre bout du monde Ou t'auras l'impression de pas passer pour un cave Mais ou ta seule richesse sera ton pognon Fini la grande histoire que tu vis avec ta main Ici t'achètes l'amour pour une bouchée de pain Une fille dans chaque port, pas besoin d'être marin Ni beau ni malin , juste européen. Ah les beaux voyages Ca va être marrant On va faire un carnage A nous les p'tites mamans Toi le ptit blanc qui arrives les poches pleines De billets, de leçons , mais la morale en berne, Toi qui viens tous les ans, sans honte et sans gène Exhiber l'insolence de ta vilaine bedaine. Il parrait que la misère est moins pénible au soleil Mais le pays des merveille c'est celui qu'a l'oseille, Alors ici t'es le roi de la danse, le prince de ces dames Celui qu'on attend celui qu'on acclame. Faut-il qu'elles aient du courage pour monter tout les soirs Se faire susurrer à l'oreille des promesses, des histoires Supporter tes lubies de vieux cochon Pour un visa et un billet d'avion. Ah les beaux voyages Ca va être marrant On va faire un carnage A nous les p'tites mamans Si seulement elles savaient qu'à l'autre bout de la terre Tu passes tes journées le nez dans un verre A attendre impatient chaque début du mois Pour effacer toutes tes ardoises que tu as. La terre promise a comme un goût d'urinoir Finir dame pipi marié à un soiffard Ma pauvre c'est pas un rêve ça, c'est un cauchemar.
5.
Music addict 05:04
Peu importe que tu viennes de Paris ou Brooklyn, Que l'on t'importe clandestino de los barrios de Medelin De Mexico à New Orleans, tu m'rends accro T'es ma rabla, ma coca, ma morphine. Je t'ai dans la peau et dès j'entends le son des platines Ou quelque notes de piano qui fendent l'air et me taquinent, La terre peut s'arrêter de tourner, le monde peut prendre racine Ou bien partir en fumée il n'y a rien d'autre qui me fascine. De scherzos en saudades, de samba en sérénade, De nocturnes et ballades, T'es mon billet pour les cimes et ma ligne droite vers l'abîme Mon rayon, mon univers, ma part d'ombre ma lumière. T'es les barreaux de ma prison, le garrot de ma raison Ma démence, mon seul et unique plan d'évasion, Celle que je déteste d'un amour puissant et profond, Celle par qui arrive toujours le plus doux des frissons. T'es le poison de ma vie, mon héroïne, mon obsession. Je t'aime et je te hais, à en perdre la raison. Tu cours dans mes veines comme le saphir dans le sillon, Ma panacée, mon idée fixe, ma came, ma déraison. Et quand tu coules en moi comme un sucre brun et amer, Tes notes et ton rythme baignant dans mes artères, Alors la voix du vieux louis, cet âpre nectar d'éther S’empare de moi et me fait quitter la terre. Alors je navigue entre deux eaux dans cette hallucinante croisière, Stupéfiante odyssée entre Miles Davis et Mahler. Y'a pas de bad trip dans ma défonce, entre les peuples plus de fossé, Plus de questions plus de réponses, juste à se laisser porter. Dès que j’entends le vinyle qui crépite et qui craque comme un crystal dans une pipe, Bercé dans tes limbes c'est ce bas monde que je quitte. Et dans tes bras enlacé, dans la fièvre du feu sacré, Dans tes accords, tes parfums, c'est comme si dieu existait. C'est comme si on était qu'un, un seul et unique, Dans cette épopée onirique, salvatrice et magique. Loin de ce monde ce monde ou l'égalité est utopique Je alors en moi la vie qui palpite. Et quand le rythme effréné des tambours d’Afrique Se mêle aux blue-notes et aux douleurs d'Amérique, Alors éclos un nouveau monde derrière les fumées toxiques Un voyage sur les ondes de mes délires névrotiques. Quand le manque est trop grand au son je me pique, Brut ou raffinée, t'es ma drogue, ma pépite, Dure ou douce, mon nirvana mon zénith, T'es mon fix, t'es trip, I'm a music addict.

credits

released May 1, 2020

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Bastringue général Rennes, France

un shot de hip-hop et un ballon de cumbia ,
une bouteille de java , un godet de guajira.
Quand le son du bronx et les flonflons des guinguettes
s’accoudent au même comptoir et chantent à tue-tête,

c’est le Bastringue qui débarque pour déboucher les sourd-dingues !
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